Sur le site australien limelightmagazine.com : les dix pianistes les plus marquants de l’histoire, choisis par les maîtres actuels du clavier. Dans l’ordre croissant des préférences : Artur Schnabel (Au plus loin des profondeurs de l’œuvre), Wilhelm Kempff (charme et spontanéité), Alfred Brendel (respect du texte et liberté), Glenn Gould (habileté à sculpter la polyphonie), Alfred Cortot (subjectivité et musicalité), Emil Guilels (un son en or massif), Arthur Rubinstein (ton brillant, variété des phrasés), Sviatoslav Richter (technique et imagination), Vladimir Horowitz (virtuosité pétillante et génie des couleurs), Serge Rachmaninov (technique surhumaine et chant infini). Uniquement des hommes, tous disparus, sauf Brendel, qui ne joue plus en public. Petit jeu d’été : établissez votre propre liste. En voici une, qui ne reprend aucun des noms précités (toujours dans l’ordre croissant des préférences) : Samson François (intuition et imagination), Clifford Curzon (mûrissement et équilibre), Walter Gieseking (modernisme et impressionnisme), Clara Haskil (sobriété et intensité), Claudio Arrau (profondeur et méditation), Edwin Fischer (probité et inspiration), Dinu Lipatti (spontanéité et humanité), Wilhelm Backhaus (rigueur et intemporalité), Rudolf Serkin (poésie et austérité), Arturo Benedetti Michelangeli (précision et passion). A vous maintenant, et n’hésitez pas à nous envoyer votre palmarès.
François Lafon
En photo : Artur Schnabel