Jeudi 28 mars 2024
Jeune et déjà classique
Thomas Ospital réussit une première avec Liszt
Liszt, une divine tragédie

Jeune organiste titulaire des orgues de Saint-Eustache, Thomas Ospital révèle à ceux qui n’ont pas le loisir de l’entendre en concert qu’il succède sans démériter à son illustre prédécesseur, Jean Guillou. Ce programme constitué d’œuvres écrites pour orgue ou transcrites pour lui est conçu comme un opéra épique, qui s’ouvre sur Orphée (transcription de Louis Robillard) en forme de long prélude. La sérénité qui s’en dégage prépare ainsi la Fantaisie et fugue sur le choral Ad nos, une des œuvres les plus difficiles à jouer tant sur le plan technique que par ses complexités expressives. Après ces deux pièces majeures, tout est démontré : les Funérailles qui suivent, menées d’un train vif et palpitant, ainsi que le Am grabe Richard Wagners et Consolations IV confirment les qualités de jeu de Thomas Ospital, clarté, dynamisme, lyrsime, richesse des chromatismes, subtilité des contrastes, le tout servi par une prise de son parfaite. Dès son premier CD, Thomas Ospital nous gratifie d’un enregistrement qui fera partie des classiques de l’orgue.
Albéric Lagier


mis en ligne le jeudi 7 septembre 2017

Bookmark and Share
Contact et mentions légales.
Si vous souhaitez être informé des nouveautés de Musikzen laissez votre adresse mail
De A comme Albéniz à Z comme Zimerman,
deux ou trois choses et quelques CD pour connaître.