Vendredi 29 mars 2024
Dvorak en toute authenticité
Le Quatuor Zemlinsky dans son arbre généalogique
 
Le même, pas pareil
Dvorak miraculeux
Le Quatuor de Prague
Quatuors à cordes op. 34 et 106

Bonne idée que de coupler les Quatuors n° 9 et 13. Quand il compose le premier (1877), Dvorak vient de perdre deux de ses enfants. L’œuvre est dominée par l’Adagio, proche de son Stabat Mater, et son écriture est très pensée, très soignée, même si Brahms, son dédicataire, la trouve bâclée. Le second (1896), composé par un Dvorak encore marqué par l’Amérique (le célèbre Quatuor « Américain » date de 1893), est une œuvre de maturité. Il est parcouru par une énergie communicative et laisse une impression de bonheur. Le Quatuor Zemlinsky, digne cadet du Quatuor Prazak, a donné en 2007 une version qui a fait grand effet de pièces de jeunesse de Dvorak (Praga Digitals). Dans ces deux monuments du genre, il brille davantage par son style et son panache que par son fini instrumental. Sans faire oublier (mais qui est parvenu à le faire ?) les enregistrements historiques du Quatuor de Prague (années 1970, Deutsche Grammophon), il impose une authenticité qui ne tient pas qu'à ses racines tchèques.
François Lafon

Quatuors à cordes n° 9 op.34 et n°13 op. 106
Quatuor Zemlinsky
1CD Praga Digitals PRD/DSD 250292
1 h 10 min

mis en ligne le jeudi 28 juin 2012

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